Plusieurs raisons conduisent les femmes en prison, notamment le vol, la drogue et la prostitution. Parfois elles ont à leur côté leur nouveau-né, ou un enfant un peu plus âgé. Certains enfants n’ont pas les moyens financiers de visiter leur mère en prison.
Quand ces femmes quittent la prison, elles sont marginalisées et stigmatisées par la société et souvent aussi par leurs familles. Il leur est difficile de trouver du travail et un endroit où habiter, et elles souffrent de solitude et d’un manque de confiance en elles. Plus de la moitié d’entre elles se retrouvent en prison peu de temps après avoir été libérées, à cause d’un manque de soutien.
Ce projet contribue à une société socio-économique plus saine et équitable, fondée sur les droits humains fondamentaux pour les personnes marginalisées en Tunisie. Plus précisément, le projet vise à améliorer la qualité de vie et à promouvoir la dignité des femmes qui sont ou qui ont été incarcérées à Sfax, El Kef et Jendouba, afin de leur donner de meilleures opportunités de réintégration dans la société.